En informatique, les anglophones partent avec un net avantage sur les non-anglophones. Une règle encore une fois vérifiée ici, puisque les anglophones auront tout de suite traduit swap par échange, et auront déjà une idée assez précise de ce qui ce cache derrière ce joli mot.
Le swap est donc un échange, entre blogueuses. Et les blogueurs me direz-vous ? Il swappent aussi, mais nettement moins, le swap étant surtout répandu sur les blogs dits créatifs, majoritairement féminins. Aussi pour une fois, utiliserai-je délibérément dans cet article l'appellation de blogueuse en lieu et place du blogueur générique.
Dans un swap, on s'échange généralement (mais pas toujours) des objets en rapport avec le thème du blog. Ainsi les blogs de livres auront tendance à s'échanger des livres, les blogs de broderie s'échangeront des broderies, les blogs home-cinéma s'échangeront des home-cinéma... A ma connaissance, les blogs politiques n'organisent pas de swaps et je préfère ne pas savoir ce que swappent les blogs échangistes...
Le swap naît à l'initiative d'une blogueuse qui devient de fait l'organisatrice du swap et en définit les règles, le nombre de participantes, le calendrier, le contenu du colis, etc. C'est elle qui recueille les inscriptions, et tire au sort expéditrices et destinataires des colis, car le swap fonctionne essentiellement par échange de colis.
Ce qui rend le swap si grisant, c'est l'effet de surprise. En effet, si la blogueuse qui reçoit le colis en connaît la nature, elle en ignore cependant l'exact contenu, à la discrétion de l'expéditrice. L'effet de surprise est surmultiplié lorsqu'il s'agit d'un swap créatif. Dans ce cas, l'expéditrice ajoute au colis un objet original, de sa création. Il peut s'agir de cartes, de broderies, de pantoufles ou de tongs customisées. Le swap peut alors devenir franchement rigolo.
PS : Pour des définitions plus rigoureuses de swap, vous pouvez également consulter la définition de Oiselle ainsi que ce blog dedié aux swaps.